Promo Astérix.......
Jacques Le Sourt a écrit...
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| Sauzon, Belle-Île... |
Ce texte de chanson m'a été dicté simplement avec le coeur. Je m'explique:
Quand on a entre 16 et 21 ans, on n'est qu'un très jeune adulte qui ne connaît pas encore toutes les embûches et les subtilités de l'existence. Quand on devient une tête chenue, et qu'on regarde dans le rétro de la vie, on s'aperçoit qu'il nous a fallu une certaine carapace, un certain recul, voire même de solides repères personnels pour ne pas "disjoncter" dans notre métier.
Un de "ces repères personnels" fut Monsieur André Deville, directeur de l'École Normale de Vannes, des années 60 à 1973. Sans en faire référence d'une façon outrancière durant ma vie active, "il" m'a permis, à bon escient, de m'affirmer et de me positionner vis-à-vis de la hiérarchie.
C'est là qu'une telle personne est précieuse afin de montrer que même si l'on n'est pas entièrement dans les clous des programmes, ce n'est pas par niaise rébellion, mais parce qu'on en a une lecture personnelle différente, et qui se veut tout aussi efficace. D'ailleurs, les résultats des élèves de 6ème sont là pour affirmer "urbi et orbi" qu'à l'école primaire, ils ont atteint malgré tout un niveau qui leur permet de "jouer dans la cour des grands, sans honte ni retenue."
Notre "Vieux" aurait résumé cela en peu de mots:
"Messieurs, dans la vie, une seule chose compte: le travail!!!"
Voilà l'explication de ce texte écrit avec le coeur.
............................................................................
N.B.: Pour habiller ce texte avec une mélodie-que j'espère-adaptée, j'ai puisé celle des "Vieux" de Jacques Brel. Un grand Merci posthume à ce digne représentant de
la Belle Chanson Française.
.............................................................................
Pour mémoire, voici quelques phrases célèbres d'André Deville,
toujours -Ô combien- d'actualité brûlante:
- Dans la vie, une seule chose compte: le travail.
- Si tu veux révolutionner le monde,
commence par toi-même.
- La vraie révolution, c'est l'éducation.
- Ne retardons pas d'une résistance.
- Quand on est fatigué de travailler,
il faut changer de travail.
- Demandez-vous tous les jours
si vous avez mérité votre repas.
- Ne soyez jamais le fantassin de l'éducation nationale.
- On a la santé qu'on mérite.
( Cette dernière phrase est sujette à caution
et à interprêter comme il se doit.)
- Messieurs! Ce n'est pas parce que vous payez des impôts
qu'il faut en faire pâtir les élèves."
Si d'autres phrases vous reviennent, merci de les communiquer
à Jacques Bleuzen, qui se fera un plaisir de les rajouter au blog.
signé: Jacques Le Sourt.
Quand on a entre 16 et 21 ans, on n'est qu'un très jeune adulte qui ne connaît pas encore toutes les embûches et les subtilités de l'existence. Quand on devient une tête chenue, et qu'on regarde dans le rétro de la vie, on s'aperçoit qu'il nous a fallu une certaine carapace, un certain recul, voire même de solides repères personnels pour ne pas "disjoncter" dans notre métier.
Un de "ces repères personnels" fut Monsieur André Deville, directeur de l'École Normale de Vannes, des années 60 à 1973. Sans en faire référence d'une façon outrancière durant ma vie active, "il" m'a permis, à bon escient, de m'affirmer et de me positionner vis-à-vis de la hiérarchie.
C'est là qu'une telle personne est précieuse afin de montrer que même si l'on n'est pas entièrement dans les clous des programmes, ce n'est pas par niaise rébellion, mais parce qu'on en a une lecture personnelle différente, et qui se veut tout aussi efficace. D'ailleurs, les résultats des élèves de 6ème sont là pour affirmer "urbi et orbi" qu'à l'école primaire, ils ont atteint malgré tout un niveau qui leur permet de "jouer dans la cour des grands, sans honte ni retenue."
Notre "Vieux" aurait résumé cela en peu de mots:
"Messieurs, dans la vie, une seule chose compte: le travail!!!"
Voilà l'explication de ce texte écrit avec le coeur.
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N.B.: Pour habiller ce texte avec une mélodie-que j'espère-adaptée, j'ai puisé celle des "Vieux" de Jacques Brel. Un grand Merci posthume à ce digne représentant de
la Belle Chanson Française.
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Pour mémoire, voici quelques phrases célèbres d'André Deville,
toujours -Ô combien- d'actualité brûlante:
- Dans la vie, une seule chose compte: le travail.
- Si tu veux révolutionner le monde,
commence par toi-même.
- La vraie révolution, c'est l'éducation.
- Ne retardons pas d'une résistance.
- Quand on est fatigué de travailler,
il faut changer de travail.
- Demandez-vous tous les jours
si vous avez mérité votre repas.
- Ne soyez jamais le fantassin de l'éducation nationale.
- On a la santé qu'on mérite.
( Cette dernière phrase est sujette à caution
et à interprêter comme il se doit.)
- Messieurs! Ce n'est pas parce que vous payez des impôts
qu'il faut en faire pâtir les élèves."
Si d'autres phrases vous reviennent, merci de les communiquer
à Jacques Bleuzen, qui se fera un plaisir de les rajouter au blog.
signé: Jacques Le Sourt.
Commentaires textes : Écrire
Hommage à "Notre Vieux" .
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Vous apprîtes très tôt, à pein' 3 ans je crois, à vous passer d'un père.
Le rouleau compresseur de la "grande bouch'rie" passa tout près de là,
Et vous perdît's Gaston, fantassin d'infant'rie, qu'était votre papa.
Et c'est depuis ce jour, qu'à forc'de volonté, vous vous mît's
aux études,
Et qu'inlassablement, vous étudiât's tout, et avec aptitude,
Si d'aucuns vous raillèr'nt, pour votre situation, et votre pauvreté,
Grâce à votre travail, et votre abnégation, vous sût's vous élever.
De simpl' petit instit, vous arrivât's un jour, à directeur d'E.N.
Si on veut changer l'monde, il faut bien commencer, et toujours
par soi-même.
Vous aviez un' certaine idée, non de la Franc', mais de votre métier,
Mais au-delà des mod', ministr's et leurs capric's, seul
compte travailler.
Votre vie fut fructueus', respectueuse et laïque, inspirée de l'enfance,
Votre leitmotiv était: "Ne retardons jamais d'une résistance!"
Z'étiez provocateur, rebelle et rétif, ô combien émérite!
Vous le disiez vous-même: "On a tous la santé, la santé qu'on mérite!"
Vous vous r'tirât's un jour, en 73 je crois, sur le port de Sauzon,
La retrait' vous trouva, aussi actif qu'avant, sans dev'nir un vieux con.
Vos combats continuèr'nt et vos apprentissag's redoublèrent d'ardeur,
Vous apprîtes le Russe, le Chinois. Tous les jours des lettr's aux dictateurs.
Bref, j'ai eu cette chance, d'avoir eu avec vous, des écrits réguliers,
Que je gard' précieusement, témoignages vivants, d'un révolu passé.
Maint'nant vous reposez, dans cett' terre insulair' , la bien nommée Belle-Île,
Vous fûtes un modèle, un guid' , un repèr' : Monsieur André Deville.
fait à Locmariaquer, le vendredi 6 novembre 2009,
Jacques Le Sourt.
............................................................................................
Notes:
- Le passé simple s'impose pour une telle personne.
- Le titre rappelle le vocable par lequel l'équipage désigne
le commandant d'un navire avec respect et obéissance.
Je suis persuadé que le parallèle peut être fait
avec l'organigramme de l'E.N. de l'époque.
La retrait' vous trouva, aussi actif qu'avant, sans dev'nir un vieux con.
Vos combats continuèr'nt et vos apprentissag's redoublèrent d'ardeur,
Vous apprîtes le Russe, le Chinois. Tous les jours des lettr's aux dictateurs.
Bref, j'ai eu cette chance, d'avoir eu avec vous, des écrits réguliers,
Que je gard' précieusement, témoignages vivants, d'un révolu passé.
Maint'nant vous reposez, dans cett' terre insulair' , la bien nommée Belle-Île,
Vous fûtes un modèle, un guid' , un repèr' : Monsieur André Deville.
fait à Locmariaquer, le vendredi 6 novembre 2009,
Jacques Le Sourt.
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Notes:
- Le passé simple s'impose pour une telle personne.
- Le titre rappelle le vocable par lequel l'équipage désigne
le commandant d'un navire avec respect et obéissance.
Je suis persuadé que le parallèle peut être fait
avec l'organigramme de l'E.N. de l'époque.
le grand métinge du métropolitain...
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A l'origine, c'est une chanson sociale créée en l'année 1900, reprise tant et tant de fois par la suite, y compris par les "Normaliens" de Vannes de la Promo Astérix.
Ici, en cliquant sur le petit triangle en haut de cet article, on peut l'écouter (mais c'est pas nous qui chantons!!!!!...), et reprendre en choeur certaines paroles...
C'est Pierre Perret qui chante, et sur l'air vraiment "premier", original, de même que le texte; on peut être un tantinet dérouté...
"La vraie Révolution, c'est l'Éducation."
Ici, en cliquant sur le petit triangle en haut de cet article, on peut l'écouter (mais c'est pas nous qui chantons!!!!!...), et reprendre en choeur certaines paroles...
C'est Pierre Perret qui chante, et sur l'air vraiment "premier", original, de même que le texte; on peut être un tantinet dérouté...
"La vraie Révolution, c'est l'Éducation."
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Perrine était servante...
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... chez Monsieur Jean Tanguy, "P'tit Crab" pour nous tous qui l'aimions réellement car il était fort sympathique "à la cantonade" et ardent défenseur de la cause ouvrière et normalienne. P'tit Crab chantait cette chanson comme personne!!! On rigolait bien, mais c'était avec notre coeur.
Ici, c'est la version de Anne Sylvestre.
Ici, c'est la version de Anne Sylvestre.
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Bravo... Peut-on encore avoir du respect et de la vénération pour notre hiérarchie de nos jours......?